Chapitre 1034
Tristan n‘a pu qu‘hocher la tête et n‘a pas pu s‘empêcher de soupirer :
– Si seulement nous pouvions avoir deux bouteilles de vin et tremper le ginseng dans ce vin, nous aurons ainsi une
bonne boisson fraîche qui nous permettra de nous désaltérer quand nous serons sur la montagne, ça serait
vraiment génial !
Albert a déclaré :
– Lorie semble être capable de faire du vin, j‘ai entendu dire qu‘elle reste souvent chez elle, j‘irai la voir quand j‘en
aurai l‘occasion pour discuter avec elle. Peut–être qu‘elle nous en donnera une ou deux bouteilles si nous sommes
chanceux.
Tristan et Albert marchaient en causant dans le vent froid, et après plus d‘une demi–heure de marche, ils sont
arrivés à l‘entrée du village.
Ils ne sont pas retournés immédiatement dans leur maison délabrée, mais ils sont allés dans l’obscurité à la maison
de Simon, le chasseur du village.
Bien que le pied de la Montagne Blanc soit pauvre, les habitants puisaient tout ce dont ils avaient besoin de la
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇtmontagne, ils ne manquaient donc de rien.
Dans le passé, tous les habitants du village allaient souvent dans la montagne pour chasser.
Mais en ce moment–là, la plupart des jeunes avaient fuient le village et s‘étaient rendus en ville, il ny avait donc pas
beaucoup de gens qui chassaient. Simon était le seul chasseur professionnel de tout le village. Si quelqu‘un dans le
village voulait manger du gibier, il prenait de l‘argent ou d‘autre chose et se rendait chez Simon pour l‘échanger
contre de la viande.
Albert mourait d‘envie de manger du gibier depuis belle lurette, parce qu‘il était tous les jours sans un sou et avait
beaucoup de peine à se remplir l‘estomac, il ne possédait donc rien qu‘il pouvait échanger contre de la viande.
Ce jour-là, son envie de manger du gibier a atteint son paroxysme, et Simon venait de chasser un chevreuil la
veille, c‘était pourquoi il était prêt à tout pour voler un peu de viande au chasseur Simon.
Quand ils sont arrivés à l‘extérieur du mur de clôture de la maison de Simon, Albert a grimpé sur le mur et a jeté
un coup d‘oeil à l‘intérieur, et comme il s‘y attendait, il y avait des morceaux de viande de chevreuil qui étaient
accrochés dans la cour de la maison.
Alors il a chuchoté à son père Tristan :
– Papa, approche–toi du mur pour me permettre de grimper le mur en prenant appuie sur tes épaules. Tristan aussi
mourait d‘envie de manger du gibier comme son fils, alors il s‘est rapidement accroupi près du mur pour permettre
à Albert de grimper le mur et de pénétrer dans la cour du chasseur Simon. Albert a rapidement réussi son coup, il a
volé une cuisse du chevreuil et l‘a accrochée autour de sa taille puis il a encore grimpé le mur pour sortir. Une fois
à l‘extérieur, il a dit avec enthousiasme à son père :
– Papa, cette cuisse doit peser au minimum 5 kilos, assez pour que nous la mangions pendant une semaine.
– C‘est génial ! a dit Tristan en applaudissant avec enthousiasme. – Je n‘ai pas mangé de viande depuis très
longtemps, maintenant que nous en avons enfin l‘occasion,
nous devons bien la savourer,
Tristan et Albert étaient extrêmement ravis, ils ont marché en direction de leur maison avec enthousiasme.
Soudain, plus d‘une douzaine d‘hommes masqués vêtus en noir se sont précipités hors de l‘obscurité.
Ce qui était encore plus effrayant, c‘était que ces hommes étaient tous armés, sept ou huit d‘entre eux tenaient
des couteaux et les cinq ou six autres tenaient des pistolets.
Tristan et Albert avaient extrêmement peur, Albert a dit en pleurant:
– Nous avons juste volé un peu de viande pour manger, vous n‘avez donc pas besoin de vous armer à ce point,
n‘est–ce pas ? Tristan était également trop effrayé et il a dit rapidement à son fils : – Qu‘est–ce que tu attends
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏmencore ? Dépêche-toi de leur rendre la viande. Albert a jeté à la hâte la cuisse du chevreuil par terre, implorant
grâce : – Veuillez nous pardonner s‘il vous plaît, je vous en supplie.
Les 13 hommes ont encerclé Tristan et Albert, et l‘un d‘eux a laissé échapper :
– Êtes–vous Tristan et Albert?
Tristan a hoché la tête d‘un air absent et a demandé : – Qu‘est–ce que vous voulez faire de nous ?
L‘homme a dit froidement :
– La famille Pelletier de la Cité S nous a envoyés pour vous libérer et vous ramener à la Cité J vous et votre fils
Albert. La voiture attend déjà à l‘entrée du village. Venez avec nous maintenant, et nous vous ramènerons à la Cité
J!
Lorsque Tristan et Albert ont entendu cela, ils ont été très stupéfaits, puis ils ont tous les deux éclaté en sanglots sur
le champ.
Ensuite ils se sont regardés mutuellement et se sont enlacés l‘un l‘autre.
Ils n‘auraient jamais imaginé qu‘ils auraient un jour l‘opportunité de s‘échapper de la montagne Blanc et de
retouner à la Cité J!
Alors Tristan et Albert se sont agenouillés par terre l‘un après l‘autre et ont crié en s‘inclinant:
– Merci, merci pour votre gentillesse et votre courage, nous ne l‘oublierons jamais dans cette vie !