Chapitre 1123
Clément était embêté de ce baiser.
A vrai dire, malgré son identité et statut, il n’avait pas d’affaire de cœur aux femmes, sauf Chloé. Ses seuls contacts
intimes avec elle n’était qu’un baiser doux, mais léger Par rapport à ça, celui de Gisèle était tellement réel qu’il
pouvait sentir les saveurs de ses lèvres. Sur ce, bien paniqué, il ne savait vraiment quoi à faire.
Peut–être ayant épuisé sa force à continuer le baiser, Gisèle est revenue au siège du conducteur, les joues toutes
rouges. A ce moment-là, son visage était rouge comme une tomate, ses oreilles aussi. N’ayant pas le culot de
regarder Clément, elle fixait les yeux sur le volant et se troublait beaucoup.
Clément partageait les mêmes sentiments avec elle.
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇtS’emparait de la voiture un silence embarrassant. Gisèle a brisé le silence en disant à
voix basse :
– Maître Clément, j’ai obéi à mes impulsions, excuse–moi de t’avoir offense….
Clément a toussé un peu et n’a pu cacher son embarras
Eh bien… Gisèle… Je..
Evidemment, il a hésité beaucoup. En aucun cas qu’il ne veuille ni ne puisse blesser Gisèle. Tout ce qu’il pouvait
faire, c’était de lui expliquer en soupirant:
Gisèle, tu le sais, je suis marié…
Elle a hoché la tête et a répondu déprimée :
– J’ai entendu parler du mariage entre ta femme et toi.
Mais elle a repris le courage pour le regarder dans les yeux et déclarer sérieusement:
Maître Clément, tous mes sentiments pour toi sont sûrement les plus sincères. Ma volonté de rester ensemble avec
toi est également sincère. Je sais que tu es marié, et que mon choix est immoral, mais… je crois que j’ai le droit de
courir après mon propre
amour…
Clément a soupiré :
– C’est vraiment dommage qu’un homme marié comme moi doive rater une bonne
femme comme toi.
Gisèle a insisté :
– Mais je sais aussi que votre mariage n’est que nominal et arrangé par M. Jordan Xavier. Je ne comprends pas
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏmpourquoi tu dois tenir à un tel mariage durant trois
années ?
En disant, elle est devenue de plus en plus émotive :
—
– Je suis désolée à ta place depuis le moment de notre connaissance. Tout le monde te respecte comme le dieu
céleste, car tu possèdes les compétences extraordinaires et que personne n’est à ta hauteur. Mais pourquoi tu te
résignes au statut d’un gendre d’une famille misérable? Moi, je ne comprends pas !
Clément a expliqué sérieusement:
– Je dois à Chloé une dette de gratitude que je ne serais jamais capable de payer. Comment puis–je l’abandonner
seulement parce que mon statut est élevé ?
A l’écouter, Gisèle avait comme une sensation d’humidité autour de la prunelle.
– En quoi je suis inférieure à elle? Je peux te donner tout, même ce que ta femme est incapable de te donner…